Nous partons pour apprendre la langue des arbres, qui eux connaissent la notre et ne partent guère. Quand nous serons dans l'éblouissement où il n'y aura plus d'hiver ni d'été, que les glaces flottantes auront fondus, nous serons alors dans la lumière et la vérité, face à nous même. Le soleil renouvelle le rêve et l'amour palpite toujours dans la chair, j'étends ma taille pour devenir l'un de ses rayons.Le poète sera alors en charge derrière les boutons, du dernier rêve. Bien peu savent encore ce qu'est un arbre et les innombrables espèces de fleurs. Je suis arrivé à cette réflexion avant le lever du jour avec les derniers feux d'un brin d'herbe posé sur le clavier. Terre et ciel ne font qu'un, arbres et nuages, l'herbe et la peau, l'amour et le vent. Notre porte s'ouvre sur la rue, basses sont nos fenêtres, seuls les vigiles et les corbeaux nous épient. Lentement je deviens mon ombre et les vagues roulent sur moi, un rêveur parmi mes mots, dorénavant, seul mon silence médite.
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