Je n’ai pas fait de maison, ailleurs qu’à l’intérieur de moi-même. Je ne crois pas en Dieu, à la spiritualité, juste en l’honnêteté face à moi-même. Mon propre regard est mon seul juge, ma seule justesse. C’est ici, ma solitude et mon silence, la meilleur réponse au questionnement de l’individu. L’individualité, et le peu d’importance que prennent les évènements.La dérision, et l’infini, le poids d’un si grand espace, pour un être si petit… Et si tu comprenais, sans que jamais l’on ne parle, et qu’enfin je trouve un sommeil entier, qu’un seul de tes bras suffit à mon repos. Qu’il n’est rien d’autre, que l’ écho de ma propre voix, qui cogne encore avant de mourir. Je n’ai pas d’autre maison que cet espace et ce vertige. Ce doux poison qu’est, ma solitude. Et si tu comprenais, sans que jamais l’on ne parle, et qu’enfin je trouve un sommeil entier, qu’un seul de tes bras suffit à mon repos.
Poster un commentaire
Les commentaires sont modérés. Ils n'apparaitront pas tant que l'auteur ne les aura pas approuvés.
Vos informations
(Le nom est obligatoire. L'adresse email ne sera pas affichée avec le commentaire.)
Commentaires