Quelque chose, vient toujours renouveler nos illusions, se disait Francine en longeant le canal, celui là même dans lequel elle voulait se jeter, il y a peu. Ceux qui devraient nous connaitre le mieux, sont ceux qui nous connaissent le moins, elle avait pourtant cru que... y a t'il encore des femmes qui font confiance aux hommes, j'en ai croisé une, il y a longtemps, peut être au siècle dernier, du temps où l'on se parlaient encore. Depuis, les réseaux sociaux sont passés par là, avec leurs tentations, leurs mensonges et leurs addictions, fini la réflexion, le doute et la pensée, tout est organisé pour manipuler nos pensées. Les modes changent, soit disant, sauf que cela n'est pas une mode mais bien un avilissement de la société, afin de prendre le peu de liberté qu'il nous reste et réduire à néant le peu d’intelligence qu’il nous reste. Francine y avait cru, encore une fois, elle le croyait différent , unique, sensible et surtout amoureux, elle s'aperçoit trop tard qu'elle n'a pas grandi et que ses robes de princesses sont toujours accrochées dans l'armoire. Beaucoup plus dur est l'apprentissage de la femme de nos jours, dans cette société corrompue. Car il n'y a plus de place pour la patience, l'amour et la compassion. La seule solution est de devenir plus forte, plus forte que les hommes, plus sûr de soi, plus réfléchie et surtout plus intelligente, si elles veulent éviter la dépression.
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