
On ne peut vraiment vivre sans un esprit libre de penser et créer sans limite, la société c’est tout le contraire, elle y plante quotidiennement des clous d’aciers bardés d’ordres et de directives. J’ai toujours l’impression que ce qui existe se trouve ailleurs, au-delà des monts et qu’il suffit de faire les premiers pas pour voyager et reprendre sa vie en main. Il faut sans cesse se plier au tri des choses qui existent et celles qui n’existent pas. Mon âme
ressent tout l’univers, elle en fait partie, elle est le début de la sagesse et notre porte vers les étoiles. Ce que je suis, poète, peintre, rêveur, personne ne peut me l’enlever, lorsque je me suis arrêté, les eaux ont frémi, j’ai fermé les yeux et le soleil s’est voilé, tout ce qui à été dit a disparu, car pour penser il faut fermer les yeux, faut il croire aux paysages, alors que l’imagination nous les fait oublier. Partir sur les eaux du rêve, se laisser guider par la tendresse du non convenu et quitter la peur générale vers un univers tout proche qui est tout simplement notre moi intérieur, notre monde sensible présent et patient. ©Philsland
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