Lorsque tout autour devient sombre les yeux commencent à voir, et je te reconnais entre les vagues qui approchent. Dis moi aube ce que demain m'apportera tu es tellement lointaine que l'on a du mal à te déchiffrer. Autrefois, il y avait ici une autre saison, aujourd'hui tant de tristesses calculées et de mornes sourires.Je vois au loin une tribu de virago accrochée à l'épave d'un monde déchu, les jours n'attendent rien de gens pressés. Il nous faut apprendre du précaire, sans relâche. Femme épanouie en ton climat de douceur qui s'élève de la terre, tu es la seule à avoir mise à nu la poésie avant de te laisser emporter par le vent avec tes mots simple délicatement posés sur des forêts et des champs d'espoir. Chose incomprise à l'instant où mourir est toujours devant soi, l'homme lui flotte toujours entre les deux bleus, la mer et le ciel, matin et soir et se mélange à ceux qui manque d'amour. Nous aurions dû nous rendre plus tôt à cette sage évidence, à nouveau, attendons le printemps aux milliards de grains de rêve posés sur nos cils. ©Philsland
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