Entre les âmes et entre les étoiles se cache un monde, un autre monde, ces rues tristes et ces gens égarés ne sont que la pâle esquisse d'une aquarelle sans couleurs et sans horizon. Les feuilles des arbres du square Voltaire tapissent le sol, comme des fragments de poèmes déjà fanés, tandis que la lune doucement rappelle la nuit au pur silence. J'ai entendu parler de cargos qui jamais ne restent immobile, même retenus à quais aux bouts de grosses amarres sur lesquels quelques rats curieux cherchent l'aventure. Les livres parlent plus que beaucoup d'hommes et les rêves qu'ils contiennent sont souvent les marques pages d'un soir. Les navires donnent t'ils encore une raison d'exister socialement, lorsqu'il s'éloignent des terres, que peu à peu ils les perdent de vue et que tout s'emplit d'un vent salé, que la côte devient une ligne foncée. Le mouvement de l'éloignement ne donne t'il pas la nausée, lorsque la côte disparait avec ses angoisses inquiète et ses remords. J'ai toujours aimé, voir le monde dans ses propres choses et garder mes rêves et mon imagination tout au fond de mes poches. La réalité c'est l'être que tu es, l'imagination et la réalité, c'est l'être en devenir, il faut toujours garder un certain équilibre entre les deux pour ne pas que le vase ne déborde.
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