J’ai scruté le visage des souvenirs et séché mes pleurs avec les larmes des autres.Où est tu toi, mère qui m’écoutait même sans m’entendre, dis moi quand prendra fin la famine de la terre. Faut il que les roses écorchent ma vue pour que l’horizon se délabre comme de la paille morte entre les doigts. Je rêve que marche vers toi, sans retour car il est inutile. Un village s’envole soudainement, c’est le mien, le notre, mais où trouver un lieu où reposer sa tête, dormir, enfin sans mémoire. Les femmes ne pensent pas, elles ouvrent toutes les roses, elles savent une douleur immense masculine cachée.Pour que ma pensée ne meurt, j’écris comme un illuminé, car je le sais, je ne serai un jour, qu’un mort parmi mes mots. les mères chantent, le sang, l’éternité et la terre se soulève. Il est des ombres qui donnent la lumière, un sel si bleu que même le ciel en rougit. Je chercherais toujours une raison d'aimer, j’y perdrais tous mes amours cachés en d’autres vérités et puis un jour l’éblouissement emportera mes recherches au sein d’une corolle de calendula, en pleine lumière, là où se trouve tout le savoir de l’univers et chacun de nous connaitra son Dieu.
Photo: Michel Shulz
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