De chemin en chemin seul au monde comme une tuile cassée j'avance malgré la pente. Tout n'est que supposition avant que d'être, la monotonie n'a pas de place au début de la vie. Nous arpentons les rues comme tout à chacun, le bruit des cafés caressent nos oreilles tandis que la brise sur le pont rafraichi nos joues, on se sent mieux lorsque l'on entend de la musique, elle apaise, elle crée les rêves oublie la réalité. Au sud des choses, il doit y avoir des îles, des continents, des mondes, mon pas s'allonge mes pensées, mon imagination m'accompagne et mon coeur s'ouvre, ma destination serait elle de dépasser l'univers, de le manger. Je veux toucher la Patagonie, aller vers des terres où personne n'ira, la vie me tire par la main comme celle de ma mère le faisait le regard distrait.
(Entre deux mondes (extrait)
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