Je n’allais jamais bien loin de chez moi à l’époque, ne sortant que le matin pour ne vivre que l’éveil des choses, le monde m’était abstrait, imparfait, il semblait ne pas faire partie de mon quotidien. La gente féminine comme le fil rouge de mon existence me murmurait des possibilités sans limite au delà de tout mes projets artistique. La lumière la plus douce des saisons, ainsi que la caresse des mots, rendait chaque jour plus beau et plus tendre mon regard sur les gens et les rues de ma ville. Des femmes aux odeurs de safran et de cannelle déambulaient gracieusement entre mes rêves Les impressionnistes m’avaient légués leurs plus doux pinceaux et mes découvertes devenaient d’innombrables tableaux accrochés à mon âme encore vierge dénuée de toute idée préconçue. Tout n’était qu’une approche sensible et tendre des êtres et des choses, il ne fallait que laisser la vie me prendre par la main, comme l’avait fait ma mère quelques années en arrière, pour que mon pas s’allonge et rejoigne la route qui mène à la cité des poètes amoureux des mots et de la beauté.
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J'ai trouvé une île en plein ciel, belle et pure comme l'amour, une magnifique étoile de cames blanche. L'espace sous les mots est de plus en plus vaste et la noblesse fait partie des nuages dissous . L'ordre du temps...
A esteira dos barcos desdobra a doçura do oceano O vento até mesmo fazendo cócegas nos meus lados não me faz rir mais E nossos beijos improvisados voam entre as nuvens É o amor que queima com mais amor, aquele...
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