L'une sur l'autre, les maisons tant bien que mal, avec un peu de lumière jetée sur les ombres du passé. L'étrangère ne connait une ville, que le soir lorsqu'elle s'endort. Elle aurait tant voulu être libre chez elle, la femme qui perd son pays, devient une éternelle voyageuse, partout où elle pose le pied, une étincelle la mène ailleurs. Ne jamais céder à l'opium, ni ne s'abandonner aux rêves des marchands, elle voudrait un endroit qui bannit l'argent. Mais pour cela, il faut depuis longtemps avoir dépassé la forêt, arriver là où l'on devine encore une trace de charrue, là ou l'on entend le son du rossignol pesant sur le feuillage qui rejoint la montagne et le rire d’un enfant. C'est un endroit qui se trouve entre nos pensées et qui nous fait oublier, il dure toujours si peu. Les fleurs, elle les dessine avec la plume, sans oublier la mer qui réclame toujours des collines dans nos récits. Un refuge, la solitude un endroit à l'écart où les merles si noirs nous aveuglent. De ces milliards de pétales de rêves, elle a créé un monde aussi tendre est simple que son regard et si j'étais une homme enfermé dans une femme.
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