Dans la lueur du soir déjà absent, les rives lointaines se soulèvent. Comment peut on rendre cette humanité heureuse en la mutilant, s’éloigner des mois funeste couvert d’armes. Le monde se répand en moi béance absolue, je vais insuffler la vie à cette ombre, quand la lumière respire encore agrippée aux nuages. Faut il mettre des lunettes de soleil pour sourire aux autres. Les goélands gagnent la hauteur de l’air dés que la nuit tombe. Je serais à changer bien des choses, mais surtout pas les mots des poèmes qui parlent d’amour et de désir. Je te vois, je nous vois, dans le brasier d’or de la tendresse ressentant la douceur d’une caresse subite comme l’écume de la vague lissant le ciel.
Photo: Cecilia Demeter
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J'ai trouvé une île en plein ciel, belle et pure comme l'amour, une magnifique étoile de cames blanche. L'espace sous les mots est de plus en plus vaste et la noblesse fait partie des nuages dissous . L'ordre du temps...
A esteira dos barcos desdobra a doçura do oceano O vento até mesmo fazendo cócegas nos meus lados não me faz rir mais E nossos beijos improvisados voam entre as nuvens É o amor que queima com mais amor, aquele...
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