Depuis le temps que je cherche le pourquoi d’une vision faite lors d’une nuit de pleine lune, j’en confond le temps et l’espace qui me renvoie l’image de deux mondes. Celui de l’irrationnel et du relationnel, perdu au milieu de rochers immense, la mer fouette dans le sens du vent, une terre isolée perdue sans les couleurs des saisons arrachées par l’homme de pierre. Au delà du silence, dernier trésor d’un passé perdu par-delà quelques décennies de peuples sans valeurs et sans cultures, habités par le profit des uns et la survie des autres. Je retrouve en regardant et en écoutant bien, quelques lumières mal éteintes, éphémères falots d’une civilasation en bout de course. Un goéland oublié par la pollution me regarde tristement, l’air inquiet de ne plus trouver de compagne pour fêter le printemps, tandis que de minuscules coquillages attestent qu’il y avait une vie ici et que la faune marine grimpait sur les rochers et les plages, tout en respectant une certaine distance envers, les plantes et les fleurs occupées à colorier et magnifier une côte dévouée à la beauté de la création. L’homme pierre n’a jamais considéré ni même regarder le soleil en face, il n’a jamais caressé un arbre et encore moins aimé la vie, il disparaitra bientôt sans rien laisser, ni valeurs ni amour et dans quelques millions d’années tout renaîtra, plus beau, plus grand et plus pur. L’univers refait et refait toujours à l’identique ses beautés, la terre en est l’une d’elle mais je sais qu’il ne commettra plus jamais l’erreur, d’en confier les clefs à un homme.
©Philsland
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