Le chemin vibre sous les racines de mes pensées, jusqu’au plaines de platine et de solitude, la mer au loin gémit de mon absence, léchant les rochers, caressant la solitude de la plage abandonnée au vent. Il est un sel bleu delà tes sourcils, un océan de feu ouvert sur tes joues. c’est dans les vieilles ruelles que l’on ressent tout, l’été y a laissé comme un parfum suave. Il faut savoir comme Verlaine être le roi d’un palais d’hiver, savoir tenir une rose dans la main avec élégance, l’adorer pour le Dieu qu’elle contient et transformer en caresse chaque pétale de velours tombée sur ton corps. Ce que je raconte aujourd’hui, des histoires que j’aurais espéré entendre, il y a longtemps je contemplai les nuages, oiseaux désorientés, perdu dans leurs vols .Après la rencontre, nous trébuchons trop souvent sur les détails, faut il que l’âme quitte la terre pour en découvrir sa beauté, tendre est le parfum de la femme inconnue qui va son chemin près de toi. Je reste persuadé que pour découvrir l’invisible qui nous entoure, il faut écrire au moins dix poèmes par mois, j’aurais dû me rendre plus tôt à cette sage évidence, c’est ce que me murmure le ciel si nu, comme le tranchant des vagues et le cristal de ton regard à l’éclat de neige, l’amour est la sève de notre monde tourmenté et mes textes des balises qui se reflète dans les yeux des enfants et décompose l’image commune du monde.
©Philsland
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