Ainsi marche la vie, de goutte en goutte elle coule dans la rosée, à Dieu va. mais moi je n'ai pas de sol à blesser de ma course, je n'ai pas de vent pour déployer dans le danger mon aile. Entre mes habits je fais courir des patries de fil. Voici ce que tu es, ce que tu n'étais pas quand petite fille tu t'élançais nue dans la prière. Que les anges des iconostases en descendent et deviennent jardinier de lys. Que naissent des roses qui embaument sans épines. L'été peut durer toute l'année, plein de lézards, de dentelles, de pastèques, mais surtout que ton
rire inonde les terrasses gorgées de soleil.
©Philsland
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