Entre ciel et terre, je ne désire plus que les arbres, voici donc ce que je suis ce que je n'étais pas quand enfant je contemplais les étoiles.J'ai tout oublié, j'écris, parce qu'oublier et un don, mais je me souviens que nous sommes montés de la mer. Que la terre donne toujours comme sujet au monde, un petit jardin qui repose entre les îles au milieu d’un vent fondant comme cire. Là-bas, l'été s’établit toute l'année, plein de lézards, de sable, de pastèques. Les amours durent tant qu'ils rafraîchissent.Vagues sur vagues roulant contre moi, mot après mot je trouverais au plus profond du bleu de la terre, une chose incomprise à l'instant, au milieu du silence ma médiation voyage entre mes mains ouverte, mourrir est toujours devant. L'ourlet du rivage s'est posé sur tes cils, tu es devenue mon ombre entre ciel et terre, tout est bien.
L'ourlet du rivage s'est posé sur tes cils, belle image
Rédigé par : Francine | jeudi 19 octobre 2017 à 15:00