Après une pluie de lumière de lune, les forêts d’olivier toute voile dehors descendent vers les récifs qui mangés par la mer cassent les vagues aux chevelures frisées. Tendrement je prépare une poésie, ingrédient de base, un fait réel tout frais du jour, posé dans la rosée du matin, choisir avec soin la couleur, la douceur et surtout la poudre à émerveillement pour envoler les âmes pures. La musique de la lumière matérielle parvient jusqu’à mes doigts. L’érosion de l’argile et l’odeur du sel se glissent doucement vers le haut du monde. Silencieusement assis, je contemple ma sculpture d’homme qui écrit, comme il est lent cet art qui vient de loin, il a traversé les limites de l’éternité , remonté marées et collines jusqu’à la cime de l’âme, je reconstitue le chemin qui ma mené jusqu’au centre des mots, le centre du rêve caché dans le sein de l’éphémère et du réel.
©Philsland
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