Je ne suis d’aucun pays, j’existe au-delà du monde
Il nous faut toujours voyager ne pas s’installer
les vieux chemins des guerriers traversent les montagnes
après c’est la mer qui lave toutes les blessures
Je rêve de vikings et d’aztèques qui dansent autour d’un feu
Toutes mes années qui se ressemblent m’élève vers la clarté
Partout là où nous étions, nous laissons la terre assoupie
je suis bien dans cet endroit simple et difficile avec toi
Va, étanche ta soif avec l’eau des corolles des fleurs
Le frisson annonce où abrège le souffle d’autres vies
N’oublie pas, la vague ne t’as enfanté que pour te rejeter
Combien le soir toute essence n’est qu’apparence et volupté
La roue des éclats est un soleil blanc posé en nos regards
Avec dix doigts, les yeux parlent et caressent nos manques
On peut te chercher sous un cyprès d’écumes, seule, étendue
Ton ombre me donne la lumière…
©Philsland
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