C’est depuis toute la vie que je te regarde, que je laisse aller mon regard au plus profond dans mon coeur, J’ai tant besoin de grande poésie. On dit que la mer porte conseil, je laisse donc le temps dans sa fuite, je reste là couché, tandis que la vie monte et descend, la forêt au loin prolonge l’espace sous la couverture du vent. La brume passe toujours pour faire place à l’horizon, tandis que la lumière sort au loin des fenêtres des navires. Souvent j’imagine des lunes sur ta poitrine, sérénité d’un instant, pensées de nuit, fruits de longues expériences posées dans le noir, juste là où les yeux de l’enfant grandissent.
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