La mémoire du temps est lourde de rumeurs, les ancêtres nous répètent toujours les mêmes phrases. Le vent ne regarde jamais devant et les montagnes ne font rien pour l’éviter, il n’y a que la mer qui se laisse courtiser sous ses caresses. Nos rêves entassés se brouillent à travers le brouillard du passé, laissant trop souvent ouverte la fenêtre de la rancune, rare sont ceux qui ouvre la porte afin de régler les Incompréhensions. La mort hésite entre les uns et les autres, elle repart un sourire en coin, se trompant souvent et n’arrêtant jamais son sordide manège. Les chiens sont toujours un peu triste devant toutes ces erreurs et restent seuls couchés sur la terre de leurs amitiés. Il existe des rides sans haine façonnée par le vent et le sable et la beauté du monde. Je n’ai pas ton doute mais je doute trop souvent de tout ce qui se rapporte à moi-même, combien de vies pour être certain de la position de nos coeurs au sein de la position des planètes. Se balader pour apprendre et se concentrer sur l’essentiel, l’instant présent, l’ amour que nous porte notre corps et la tendresse de la nature. Ecrire toujours, pour savoir et chercher comment mettre l’amour dans un poème, en pensant peut être à Dieu, écrire toujours pour effacer les rumeurs de la mémoire du temps. Ecrire surtout pour continuer la beauté de ce monde et pour faire rentrer le réel à l’intérieur des mots.
©Philsland Entre2Mondes
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