PHILSLAND

Jadis

Jadis je traversais les rues de la ville avec un bidon de lait et un pain, puis je suis arrivé vers des forêts embrassées par la lune, tandis que de grands yeux semblables à ceux d’un antique prophète se posaient sur mon chemin.Une maison dans le matin comme une confuse vérité m’attendait, entre deux cyprès d’écume, sur le seuil une femme ressemblant à une rose en pleine épanouissement.Le ciel s’avère toujours plus rapide que notre regard et il n’y a souvent plus de place pour cacher les masques sur les visages, c’est alors que la vérité éclate. Pourquoi mettre des habits sombre si c’est pour rester au soleil.Au travers des vagues et des rêves ,je t’ai reconnue en remontant les escaliers de verbe et de vent, vers la lumière, car comme Homère le montra, le monde nous échappe, si nous ne faisons qu’effleurer sa sauvage fraicheur.

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Ombre et lumière

Par delà les ombres de midi qui rendent le jour orphelin, le passé qui remonte, le présent qui redescend, toujours. Je ne vois rien qui puissent confirmer que tout existe, car, les choses volent au dessus des gens immobiles et avant toi, j’avais peur d’être dimanche empli de chagrin. Comme un faucon, je m’agrippe à ta main, le regard sauvage. En quittant la montagne, je recherche la couleur de la mer et quand je pense à toi, ma main se pose sur mon coeur. Je sais que les guerres sont écrites dans les gênes de l’homme, un grand été à séché nos rêves et empli nos mains d’amour. La pierre blanche parle au mur envahi de bougainvillier,  contre nous la mer brille de tout son éclat, caressante.

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