Se faire ensorceler, rien de plus simple, demander le au printemps, il nous fait le coup chaque année et souvent il en rajoute à la pointe de l'aube, sous la lumière fine, liquide, comme une île de vie posée sur l'horizon. Celui qui se penche sur le monde, n'y voit plus que blancheur, rose et rouge, au milieu, le peuple des cygnes caresse de son long cou le grand soleil. Tout est abandonné, sauf des parfums, des fontaines de fleurs se glissent sous nos pas, des étoiles et des oranges, des rues d'amour, s’ouvrent entre nos mains, tandis que dans l'apogée du ciel des débarcadères surchargés attendent des vaisseaux chargés de douceur et de tendresse. La musique borde les chemins de terre rouge comme la cascade chante son abime. Alors nous ouvrons les yeux sur les océans, les lacs, les montagnes et la magie des nuages, nous sommes au commencement du monde, un oiseau danse au coeur du feu, pose tes doigts sur les touches de mon coeur et créons notre symphonie, le printemps est là.
Philsland@FaërieTeam2014
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