Emmène moi, amène moi, ou prends moi dans cet amer et doux pays qui est le notre, le temps nous traverse avec pudeur, il nous laisse des rides sans amertume. Ma main cherche ténue le désir du satin sur l'ourlet des vagues du lac frémissant. Au loin le soleil renouvelle le rêve et le poème prolonge l'acte du corps. Rester dans la vision immédiate, oublier la lourde rumeur des ancêtres et la haine, cette invention d'hommes sans couleurs et sans musique. Dans ma main, je porte le noir de l'univers surtout la nuit nous avons besoin de cet espace total pour respirer les saisons .Et toujours cette angoisse excessive de l'esprit pour rien du tout. Je suis ce que tu es, t'es pensées se mélangent aux miennes. Le jour où s'achèveront les livres, nous les recommenceront sans crainte et avec tendresse. Opposé au vide ton regard et pardessus notre histoire, notre seule certitude, notre amour.
Philsland©SensationTime
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