Combien, certain soir tout n'est qu'essence et apparence, nous déclinons à l'envers marchant dans la poussière de feuilles tombées des arbres de lumière. La réalité nous a tant usés, mais notre rêve, comme la plus belle des femmes posée au milieu des hommes, notre gouvernail maintenu par notre certitude, force la route du hasard. Faut-il croire que je ne ressemble à personne, entouré d'hommes qui changent et se rassemble, formant des ombres identiques dans la vallée de l'existence. Le printemps des femmes aux bouches gourmandes de fleurs et de couleurs s'éloigne et se rapproche. Le soir ne traine plus ses hirondelles et la solitude de l'absence envahi doucement les regards. Un vent léger dissipe la brume de la dérision, je m'appuie sur ma liberté pour traverser septembre qui courrouce les marées, les gris, les bleus, les verts, alternance de sentiments, et puis, me reste ton rire et tes yeux posés sur l'horizon, éternelle raison d'allonger le pas au milieu de la vie.
Et peu...à peu...se tait le chant de l'été.
Philsland©MorningChronics
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