Je regarde tomber sur la terre le ciel noir, il ressemble à ce rêve qui souvent longe mon lit, j'aime me mettre sur la pointe des pieds et toucher ces gros nuages ronds et sinistre comme des vols de corbeaux annonçant le retour d'une épidémie moyenâgeuse. Ce n'est pas le matin ce n'est pas le soir c'est entre matin et soir et pourtant il fait nuit, je m'assois dans le silence et le tonnerre, ma main à abandonné la lune hors de ma chambre, je sens une odeur de henné et de chaux. Les arbres plient sous le souffle tiède d'une bouche invisible, mes mains se tendent pour saisir ces épées de feu tombées des ténèbres. La tempête des choses et du temps arrive, les alignements volent en éclats, les mondes s'entrechoquent dans un bruit métallique, sans humanité. Le sable, l'eau, la terre, le bois ne forme plus qu'un seul élément. Mes songes se glissent entre ciel et terre et je me lance vers vous de mon bord vers le votre. Derrière l'équateur se trouve une table et voilà qu’elle se retrouve là, au dessus de moi, elle tourne, elle mélange les points cardinaux et je devine l'âme de l'Afrique que grave le temps. Autrefois, il y avait ici une autre saison, des yeux ardents se penchèrent sur cette
Philsland©MétéoTimeRéflexion
Bonjour et merci Philsland
Rédigé par : MarieLH | mardi 10 juillet 2012 à 16:54