Seul le temps sait caresser les pierres
Je regarde le banc et son vide sans nous
Jardin misérable, habité par l'absence
Les buissons de jasmin gémissent oubliés
Algues, légumes, herbe écument les songes
Plainte d'un oiseau posé entre deux mondes
Reste d'une goutte de lumière sur la mousse
La rosée perle encore sur notre présence
Le mur est devenu domaine des ronces d'acier
L’empreinte de nos doigts fleurit encore
Eclair de fleurs d'azur, éternelle souvenir
Refuge d'un endroit à l'écart des certitudes
Philsland©GardenTime
merci, pour vos commentaires Philsland ,.,^..^,.,
Rédigé par : Philsland | jeudi 07 juin 2012 à 13:56