PHILSLAND

Fermez les yeux et reculez dans le temps....

Avant Internet ou le Mac, avant les semi automatiques et le crack. Avant Sega ou Super Nintendo. Reculez plus loin dans le temps... Je parle de jouer à la cachette au crépuscule. Le bonhomme sept heures. Le magasin du coin. Le ballon chasseur. Les cerceaux. Courir à travers l'arrosoir. L'odeur du soleil, lécher ses lèvres salées. Les lèvres et les moustaches de cire. Un cornet de crème glacée pendant une chaude soirée d'été. Chocolat ou vanille ou fraise ou encore pacanes au beurre. Attendez, il y a plus...

A la limite du rêve

Laisser la révolte cabrée de notre être intérieur dans une taverne andalouse
Revoir le monde comme un enfant sans renoncements n'y méfiance de l'étranger

Se surprendre à faire des projets de cultures de tendresse sans précipitation
Entendre le bruit du train ramenant nos wagons d'amour dispersés à tout les vents

Oublier l'hiver comme l'immigré son déracinement sur un air de  vieux blues
Ne croire les astres que si ils signent une décharge de déclaration de vérité

Prendre tout les tubes de couleurs afin de faire le plus beau de tout les printemps
Remettre à jamais les promesses de sacrifice de bonheur pour raisons de contradiction

Rendre ses uniformes gris et noirs au teinturier du temps pour en faire des linceuls
Serrer entre ses mains les raisons d'aimer et de croire les matières qui font la beauté

Te regarder de la seule façon qu'un être vivant puisse le faire, avec confiance et amour
Et enfin prendre son envol au milieu de musiques de velours vers un arc en ciel libéré

Philsland©ProseCo.