Entre crépuscule et silence, il existe un monde qui ne fait que supposer et esquisser comme une estampe japonaise sans contours précis. Il peut se transformer où se déformer et souvent , il change la conception et l'ordre établi de la veille. Les branches caressent ses flancs en d'irréprochables gestes lents et langoureux dissimulant leurs secrète communion en de discrètes ravines ombragées.Les chemins qui longent ce monde en dominantes verte et brune, ne sont que d'inconcevable traces laissées par ceux qui passèrent par là au hasard d'une solitude recherchée où d'un désespoir sans retour. La douceur de l'eau convaincue d'aller avec patience vers l'espace promis pour se marier avec l'immensité des mers, glissant comme un fluide magique vers sa destinée. Les questions n'ont pas le droit de passage en ces lieux, tout est et tout sera, comme les croyances en d'inéluctable accomplissements, comme les huiles de couleurs glissant sur les toiles translucide de peintres solitaire. Il est depuis longtemps le dernier endroit où la nature cache et conserve les bijoux de ses antiques créations et souvent le seul biotope survivant en ces temps de destruction. J'aime à jamais ce monde pure et lisse, celui du bord des rivières.
Philsland©Chronicles
moi c'est la mer qui me fascine , je peux rester des heures à la contempler
les rivière c'est p'te un peu trop calme pour moi (rires)
bizzzz
Rédigé par : facettes | jeudi 24 février 2005 à 12:01
j'habite dans le marais poitevin, et des rivières...y'en a partout ! et c'est vrai qu'une promenade en barque....hhhuuummmmm très de plus reposant !
Rédigé par : lulu | jeudi 24 février 2005 à 12:06
Parfois la Nature reprend ses droits et la rivière sous un enchevêtrement de brousailles n'est plus qu'un chemin d'eau qui bientôt ne laissera plus la moindre trace comme si la terre était en voie de cicatrisation.
Rédigé par : mae | jeudi 24 février 2005 à 14:00
" cry me a river"???
bjour à toi,Phil.
Rédigé par : cacochyme | jeudi 24 février 2005 à 14:40
Quand tu as goûté à l'immensité de la mer, les rivières semblent toujours trop étroites.
Ce que j'aime par dessus tout c'est le crépuscule, assisse face à l'immensité et laisser courrir mon imagination.
La mer si sensuelle, la mer qui t'enveloppe, comme avant ton 1er jour, qui te bouscule aussi.
La mer est pour moi le lieux de toute vie, je m'y resource.
Alors tu peux comprendre qu'une rivière ne peut me faire le même effet.
Rédigé par : Clochette | jeudi 24 février 2005 à 16:09
me manque les rivières... me manque ma rivière, mon fleuve.
Alors tes mots, forcément...
Rédigé par : sage | jeudi 24 février 2005 à 18:31