Dans la lueur du soir déjà absent, les rives lointaines se soulèvent. Comment peut on rendre cette humanité heureuse en la mutilant, s’éloigner des mois funeste couvert d’armes. Le monde se répand en moi béance absolue, je vais insuffler la...
Entre ciel et terre, je ne désire plus que les arbres, voici donc ce que je suis ce que je n'étais pas quand enfant je contemplais les étoiles.J'ai tout oublié, j'écris, parce qu'oublier et un don, mais je me souviens...
«Fasse que je marche avec la beauté devant moi, Avec la beauté derrière moi, Avec la beauté au-dessous de moi, Avec la beauté au-dessus de moi, Avec la beauté tout autour de moi, Tout se finit dans la beauté.» N. Scott Momaday, Une maison faite d'aube Trad. Joëlle Rostkowski
Il y a des jours où la mer ressemble à un toit infini, assis à l'abri du vent j'entends au loin ton coeur battre. La nuit tombe, le passé sommeil auprès de nous et les goélands gagnent les hauteurs de l'air au dessus du miroir de l'eau, reflet des profondeurs. Le mur antipoétique d'Eluard cherche toujours à encercler nos vies d'adultes, pourtant une seule goutte de pluie, fait déborder mon coeur et tout s'écoule ruisselle et jaillit. L'éternité de notre connaissance s'envole sur l'horizon et la lumière de nos créations s'élève dans le rouge de l'azur, rien d'autre, sinon la poésie. Belle est la terre lorsque l'âme la quitte, elle s'endort dans nos mains, au loin déjà les oies sauvages font route vers le nord, et je ressens deux minutes de la vie d'une rose, la frontière s'ouvre et la liberté s'élargit et comme une maison tu habites toujours mon absence.
Entre tous mes tourments entre la mort et moi entre mon désespoir et la raison de vivre, Il y a l’injustice et ce malheur des hommes, que je ne peux admettre il y a ma colère.
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